En 2007, Marc Fromentin et Pascale Maresse décident de créer leur entreprise. Le premier, gérant de la société, vient de l’univers de la chaudronnerie. La seconde, associée et gestionnaire, vient quant à elle du secteur de la mécanique générale. Logiquement, ils nomment leur société MGC (Mécanique Générale Chaudronnerie). Après 20 années en tant que salariés, et à la suite notamment d’une fermeture d’entreprise, ils ont l’opportunité de reprendre la société Dutiloy de Pont l’Evêque. Début janvier 2008, ils démarrent l’aventure à quatre (avec les anciens salariés), du matériel et une clientèle à reconstruire. C’est ce qu’ils vont s’employer à faire, année après année. Tant et si bien, qu’ils ont déménagé deux fois pour poursuivre leur développement. En novembre 2018, ils ont pris place au sein d’un atelier de plus de 1000 m2 à Pimprez et sont 10 au sein de l’entreprise !

Quand on évoque la chaudronnerie ou la mécanique générale, cela ne parle pas à tout le monde. Que fait-on exactement ? S’il s’agit de deux secteurs différents mais complémentaires. Dans les deux cas, on transforme le métal pour fabriquer ou réparer des pièces métalliques. Pour simplifier, dans le cas de la chaudronnerie, on prend « une feuille de tôle plate et on la forme en la roulant, en la pliant et en soudant ». En mécanique générale, on va « usiner la pièce en utilisant des machines-outils telles qu’un tourneur ou un fraiseur ». Pour le client, savoir faire les deux opérations est pratique puisque l’on a qu’un seul interlocuteur. L’une des particularités de MGC est de proposer de la métallisation. Ce procédé consiste à « remettre de la matière en fusion sur une pièce usée, puis de la ré-usiner ». Dans le cas de pièces très complexes ou rares, le client peut ainsi réparer à moindre coût par rapport à un changement complet.

Comme souvent dans ce métier, le savoir-faire est primordial mais l’une des grandes qualités repose sur la réactivité. En cas de casse dans une usine, ne pas laisser une chaîne à l’arrêt est impératif. Les équipes de MGC savent intervenir très rapidement. Une grosse partie de l’activité de la société est d’ailleurs basée sur le dépannage. La situation de Pimprez et son accès à la 2X2 voies vers Compiègne et Noyon est alors idéale. Un travail prenant donc mais qui satisfait Marc Fromentin et Pascale Maresse. « On ne fait jamais la même chose et on a la fierté de ce qui est fabriqué pour nos clients. Il y a une vraie satisfaction à répondre aux demandes des clients ». Grâce à cela, et malgré un démarrage au plus fort de la crise industrielle, MGC a réussi à devenir un acteur clé de la métallurgie locale.